Notre MJ continue son implication au sein du Collectif Mixité. Celui-ci est constitué de 9 Mj de la province de Liège, regroupées pour questionner la mixité de genre au départ des réalités de terrain vécues par les animateur.trice.s et les jeunes concernant la place des filles dans les accueils, les activités et les actions des maisons des jeunes.

L’objectif est de développer ensemble des projets qui prennent en compte à la fois la réflexion (avec des intervenants extérieurs), des formations sur mesure à partir des constats de ces réflexions et la mise en place d’actions concrètes sur le terrain à partir des savoirs ou savoirs-faire des équipes.

Le processus créatif traitant du genre et de l’égalité de genre au sein des MJ, d’une durée de 3 ans, s’achevait en 2022, le 9 avril, avec le Festival « Genre quoi? ». Les jeunes engagés au sein du Collectif, on pu y présenter une exposition d’œuvres variées (photos, peintures, etc.) montrant le travail et les réflexions des jeunes. Une pièce de théâtre traitant du sujet, écrite et jouée par elleux, reprenait les injustices dénoncées lors de différents stages.

Nos jeunes de l’accueil en tous genres et de l’atelier danse ont pu y présenter une chorégraphie et une petite BD abordant les stéréotypes et les injustices de genre qu’iels ont vécu. Celleux de l’atelier rap, chant, slam ont pu s’exprimer sur le thème également, entourés d’artistes engagé.e.s (Mel, Biche de Ville et Zes Switch).

Un vrai succès de mixité sociale, culturelle, générationnelle avec environs 300 personnes présentes dans le public.

Un nouveau chapitre démarre pour le Collectif Mixité, tout en poursuivant le travail d’émancipation des filles, les objectifs vont s’orienter vers plus de sensibilisation des garçons et les actions vont s’adapter aux réalités des différentes MJ.

En travaillant notamment les masculinités positives, les injonctions liées au genre et la sortie progressive des schémas binaires afin que tous·tes se sentent légitimes et puissent s’émanciper en incluant les personnes transgenres, intersexes et/ou en questionnement transidentitaire. Il s’agit d’aborder ces questions d’un point de vue intersectionnel permettant d’envisager les discriminations et les privilèges au sens plus global et complexe (incluant le racisme, les classes sociales,…).